L’artisanat est un domaine qui offre de belles opportunités de carrière pour les jeunes et même les moins jeunes. Ceux qui aspirent à devenir artisans visent en général le statut d’auto-entrepreneur. En effet, après une période d’apprentissage, le futur artisan a deux choix. L’une est la création de sa propre entreprise. L’autre c’est la reprise d’un atelier. Dans les deux cas, il se met à son compte. Les secteurs relatifs à l’artisanat sont : le bâtiment, les services, l’alimentation, et la production. Pour ceux ou celles qui souhaitent ou qui hésitent encore à embrasser le métier d’artisan, voici quelques avantages de s’orienter vers cette carrière.
Être artisan est avantageux au niveau fiscal
Être artisan présente en premier des avantages au niveau du domaine fiscal. En effet, l’artisan en tant qu’auto-entrepreneur peut bénéficier d’exonérations fiscales temporaires. Ces exonérations touchent tout d’abord, la Cotisation Foncière des Entreprises ou CFE, du moins pour la première année de la création de l’entreprise. Elle peut toutefois subir une rallonge de deux ans sous 2 conditions. La première est d’effectuer au préalable une demande provisoire d’exonération temporaire avant le 31 décembre de la première année d’exercice. La deuxième est de n’avoir ni conjoint, ni partenaire PACS, ni ascendants, ni descendants qui ont pu exercer la même activité durant les 3 années précédant la création de l’entreprise. Par ailleurs, la Cotisation sur la Valeur Ajoutée ou CVA est également concernée par cette exonération fiscale.
Le métier d’artisan possède un autre avantage fiscal qui se traduit par l’absence de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). Les tarifs pratiqués peuvent donc être nettement plus intéressants que ceux d’un artisan qui préfère payer la TVA. En effet, l’artisan a le choix ou non d’être franchisé. Cet avantage est cependant intéressant si l’entrepreneur paie des taxes plus ou moins importantes sur ces achats de fournitures.
Enfin, dans le métier d’artisan, on a le droit de choisir un prélèvement social et fiscal libératoire forfaitaire. Cela veut dire que l’artisan peut régler au moment où il le souhaite, ses charges sociales et ses impôts, calculés de manière forfaitaire, en un seul paiement. Ce privilège lui est attribué à condition que le chiffre d’affaires du foyer fiscal auquel il appartient ne dépasse pas un certain montant.
Des avantages sociaux intéressants
Les personnes exerçant un métier soumis au régime fiscal de la micro-entreprise (auto-entreprise) comme les artisans bénéficient du régime micro-social. Elles peuvent ainsi payer leur cotisations et contributions sociales de la manière de leur choix (mensuel ou trimestriel). Ces charges sociales sont calculées à l’aide d’un taux de cotisation appliqué au chiffre d’affaires de la micro-entreprise de l’artisan. Le principal avantage de ce régime micro-social est que l’artisan sera exempt des charges sociales s’il réalise un chiffre d’affaires nul. Être artisan est donc un statut plus qu’intéressant au niveau des obligations sociales.
Une tenue de comptabilité minimale
Toute entreprise déclarée officiellement se doit de tenir une comptabilité. Une différence subsiste tout de même entre les différents statuts. Côté micro-entreprise par exemple, la tenue de comptabilité est réduite au minimum. En effet, le fait d’être artisan dispense des contraintes comptables habituelles et résume la tenue des comptes à conservation des pièces justificatives, à l’écriture d’un livre de recettes, et à l’élaboration d’un registre récapitulatif des achats.