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La visioconférence au service de l’e-learning

Les éditeurs de plateformes e-learning doivent recruter des facilitateurs à même d’élaborer et d’organiser du contenu en programme pédagogique. Ces derniers doivent être aussi capables de dispenser des cours à l’aide de n’importe quel outil de communication vidéo interactive. La visioconférence est devenue un outil de prédilection de nombreux apprenants qui y trouve davantage d’utilité pour l’audition de cours, la présentation de leurs thèses et écrits de recherche mais aussi pour la réalisation de travaux collaboratifs entre groupes d’étudiants. Véritable promoteur de l’e-learning, la visioconférence est un allié inconditionnel des enseignants, des apprenants et même du personnel administratif. Le présent blog dresse une liste non exhaustive des solutions de visioconférence gratuites et payantes dont l’usage peut être intégré en plateforme e-learning.

Les solutions gratuites

Anymeeting : cette solution de visioconférence et de partage d’écran en ligne permet de réunir jusqu’à 200 participants dans sa version gratuite. Dans sa version payante, elle permet d’organiser des webinars, de partager son écran de façon sélective avec la possibilité d’afficher une application spécifique de son choix, de dialoguer avec les participants et d’obtenir leur feedback en temps réel.
Join.me : accessible gratuitement et sans inscription, cet outil permet d’organiser des web-conférences et peut accueillir une audience de 250 participants. L’utilisateur doit juste télécharger le fichier exécutable lui permettant d’entrer en contact direct avec les participants grâce à une URL.
Google + Vidéo-bulles : cet outil gratuit de communication Google + (« Hangouts ») est destiné à un groupe de travail plus restreint. Il permet l’ouverture en simultané de sessions visioconférence et de discussions instantanées avec plusieurs utilisateurs faisant partie du cercle Google +. Le service s’intègre avec le Google Doc pour faciliter le partage et le dépôt de documents de travail tout en restant connecté en mode visioconférence.

Les solutions payantes

iLinc : cette suite de service de communication vidéo interactive est adaptée à l’organisation de web-conférences. L’offre se décline en 4 modules et s’adapte à différents besoins : conférence virtuelle (limité à 25 participants), e-learning (salle de classe virtuelle), webinars (jusqu’à 1000 participants).
Fuze Meeting : délivré en mode Software as a Service, cet outil Cloud de visioconférence permet aux étudiants et aux professionnels de prendre part à des conférences virtuelles depuis n’importe quel terminal mobile, de collaborer et de partager des documents en temps réel. Les contenus peuvent être récupérés ou envoyés en haute définition qu’il s’agisse de documents, d’images ou de vidéos. Fuze Meeting offre une interopérabilité optimale avec un large panel de terminaux qu’il s’agisse de laptops, de dispositifs de téléprésence, de Smartphones ou de tablettes tactiles.
My meeting 123 : ce service de communication vidéo interactive en ligne combine travail collaboratif et service de vidéoconférence. Il permet aussi le partage et la coédition simultanée de documents en temps réel en ligne.

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Le concept d’e-learning

La Communauté Européenne définit l’e-learning comme étant l’amélioration de la qualité de l’apprentissage par le biais de l’utilisation des nouvelles technologies multimédia d’une part, dans le but de faciliter l’accès à des ressources et services et d’autre part, afin de faciliter les échanges et collaborations à distance. La formation en e-learning peut s’opérer de façon autodidactique ou conduite par un ou plusieurs formateurs à distance appelés « facilitateurs ». Ceux-ci exercent un rôle majeur dans la planification des activités e-formation auprès des apprenants.
Ce mode d’apprentissage à distance fait généralement intervenir deux grands types d’outils de communication. Le déploiement d’outils asynchrones se traduit généralement par l’utilisation de courriers électroniques, de sites web collaboratifs (genre wiki), d’éditions ou de blogs. Quant aux moyens synchrones, ils s’apparentent aux outils de messagerie instantanée, de visioconférence et aux outils de partage en temps réel parmi tant d’autres. Le plan de formation e-learning peut être organisé selon un parcours pédagogique prédéfini ou personnalisé par modules selon le profil de chaque participant. La pratique de cette méthode d’apprentissage à distance nécessite souvent une formation présentielle intervenant avant, après ou s’intercalant entre les périodes e-learning.

Les composantes d’un programme e-learning

Un programme e-learning se compose souvent d’un contenu d’apprentissage, d’un e-tutorat, d’une classe virtuelle et d’un système d’apprentissage collaboratif. Le contenu e-learning correspond aux différentes ressources indispensables à la formation (supports numériques d’apprentissage, e-leçons interactives, mémos, glossaires…). L’e-tutorat consiste en l’apport d’appui pédagogique, au soutien et aux commentaires personnalisés apportés par le facilitateur. La classe virtuelle consiste en l’espace où les élèves peuvent suivre des cours en temps réel et bénéficier de la formation à distance. L’apprentissage collaboratif est destiné à favoriser les échanges entre les apprenants à l’aide des outils de discussion en ligne. La mise en place d’une plateforme e-learning fait généralement intervenir des concepteurs graphiques, des développeurs web, des tuteurs en ligne, des spécialistes de supports techniques et des experts en e-learning.

La conception de cours e-learning

Le parcours d’apprentissage et les modules de formation peuvent être élaborés en fonction des thématiques de formation, mais aussi selon profil de l’apprenant. Dans l’étape de développement e-learning, les story-boards de formation représentent le noyau central du cours. La formation en elle-même se découpe en plusieurs unités de formations e-learning généralement appelées « e-leçons ». Ces leçons interactives comprennent les objectifs d’apprentissage, le plan et le résumé du cours. Les techniques de présentation diffèrent selon les méthodes de l’enseignant et se traduisent généralement sous forme de narration, de méthode de démonstration pratique, d’approche boîte à outils ou basée sous scénario, etc. Des éléments multimédias avec des exercices et tests d’évaluation sont aussi intégrés tout au long de l’e-formation.

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Les différents outils pour plateforme de formation en ligne

Les outils e-learning sont utilisés dans un contexte d’apprentissage et on les associe également à d’autres outils technologiques complémentaires indispensables à l’e-formation.
En fonction des différents objectifs et des applications pédagogiques auxquels ils sont destinés, les outils e-learning peuvent être classés en six grandes sortes :
1. Les outils d’information : ces outils principalement synchrones peuvent revêtir différentes formes : foire aux questions, guide en ligne, forum de discussion, glossaires, listes de diffusions, webographie et autres outils d’édition.
2. Les outils de communication : ces outils synchrones (tchat, vidéoconférence…) et asynchrones (e-mail, forum de discussion…) permettent une interaction optimale entre les facilitateurs (enseignants) et les participants (apprenants).
3. Les outils de collaboration à distance : habituellement asynchrones, ces outils permettent de faciliter le travail collaboratif au sein d’un ou de plusieurs groupes d’apprenants : espace de travail partagé, outils d’édition, blog, portfolio, etc.
4. Les outils de dépôt et de partage de documents : essentiellement asynchrones, les outils de dépôt ou de partage de documents permettent de faciliter la mise à disposition de supports indispensables au travail collaboratif entre un ou plusieurs groupes de cyber-apprenants.
5. Les outils de conception de communauté d’apprentissage : l’instauration de communauté d’apprentissage compte parmi l’un des objectifs majeurs de l’e-learning. Pour améliorer la qualité de l’apprentissage, l’efficience de la formation et les performances des apprenants, il est indispensable de prévoir des outils favorisant la construction de cette communauté. Les outils sont notamment de deux sortes ; il y en a ceux qui permettent d’accélérer la phase de brise-glace et ceux favorisant les échanges par la suite.
6. Les outils favorisant la métacognition : La plupart des plateformes e-learning disposent généralement des tableaux de bord et outils de suivi recélant une multitude de données relatives aux statistiques de fréquentation de page et aux résultats de différents tests (temps consacré à chaque exercice, nombre de fois où un exercice est repris, réponses fournies, résultats obtenus, etc.). Les outils e-learning de métacognition permettent d’améliorer l’efficacité de l’apprentissage à distance par la compilation des données, de façon à établir le récit de parcours et d’en faire ressortir les différents éléments attestant l’évolution de ses performances. Certains modes d’évaluation formatifs permettant l’autoévaluation et le test de pré requis exploitent le concept de métacognition en suggérant des éléments de feedback qu’ils soient automatiques, différés, synthétiques, partiels ou complets. L’évaluation de pré requis permet par exemple de personnaliser le parcours de l’apprentissage à travers le déploiement de méthodes pédagogiques et l’adoption de modalités d’accompagnement adéquates.

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Ce qu’il faut savoir sur le TOEFL

Le Test Of English as a Foreign Language (TOEFL) évalue les compétences linguistiques académiques du candidat étranger désireux de poursuivre ou d’entamer son cursus universitaire dans des pays anglophones. Les capacités linguistiques du candidat sont ainsi mises à l’épreuve tant au niveau de la compréhension écrite et orale qu’au niveau de l’expression écrite et orale. Cet examen de 4 heures est noté de 0 à 120 points pour sa version en ligne (IBT). Le barème peut varier de 310 à 677 points pour la version papier (PBT).

La phase de la compréhension écrite

Un extrait de texte tiré de manuel scolaire vous est présenté entre trois et cinq textes d’une longueur de 700 mots environ. Pour la compréhension de ces textes, il vous faudra répondre à une bonne dizaine de questions sous forme de QCM. L’essentiel ici ne consiste pas à comprendre chaque mot du texte, mais à savoir en tirer les informations utiles. Pour gagner du temps dans cette épreuve de 60 à 90 minutes, il n’est pas à priori nécessaire de vous plonger dans la lecture du texte. Commencez plutôt par les questions (une à la fois) et cherchez le passage de texte correspondant. Les questions suivent généralement la progression logique du texte et vous aident à sa compréhension.

La phase d’audition

Ce test de 60 à 90 minutes va mettre vos capacités de compréhension orale à rude épreuve. La méthode la plus efficace consiste à prendre des notes, car vous ne pourrez pas entendre les extraits audio plus d’une seule fois, sauf pour certaines parties. Elles sont ré auditionnés lorsqu’on vous posera des questions. Là encore, inutile de noter tout ce que vous entendez. Identifiez les idées clés et prenez-les en note, mémorisez le tout. Du moment où vous n’en perdez pas le fil, c’est l’essentiel.

La phase d’expression orale

Cette épreuve comporte plusieurs minitâches. La première vous invitera à exprimer votre opinion sur un sujet familier. Il importe alors de savoir parler de vous et de vos préférences pour gagner plus de points. Dans la seconde minitâche, l’on vous conduit à choisir entre deux alternatives. Au lieu de trancher, énumérez simplement de façon verbale les principaux avantages et inconvénients des deux options. Dans la troisième tâche, vous serez amené(e) à lire un bref article sur un problème de campus et à auditionner deux élèves discuter autour. A vous ensuite d’en faire le résumé. Dans la quatrième tâche, vous allez devoir résumer deux sources et expliquer en quoi elles sont complémentaires. Pour la cinquième et sixième minitâche, vous devez auditionner des extraits audio et répondre aux questions y afférentes.

La phase rédactionnelle

Cette épreuve de 50 minutes comprend deux parties en tout. On vous fait lire un court texte d’environ 250 mots et on vous fera ensuite auditionner un extrait audio qui ne dure pas plus de 2 minutes. L’on vous demandera ensuite d’expliquer en quoi les deux thèses diffèrent. Dans la seconde partie, on vous demandera de rédiger un court texte de dissertation pour débattre sur une thématique donnée. Privilégiez les phrases simples, structurées et cohérentes avec des idées bien articulées à l’aide des connecteurs logiques.

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Conseils pour partir étudier à Oxford

Le QS World University Ranking situe Oxford au quatrième rang des meilleures universités au monde. Cet établissement universitaire de haute renommée recrute des étudiants issus des quatre coins du globe. Souhaitez-vous en faire partie ? Voudriez-vous savoir comment postuler à Oxford ? Vous tombez sur la bonne adresse.

Pour être admis à Oxford

La préparation de votre entrée à Oxford ne s’improvise pas et ne s’effectue pas non plus au dernier moment. Les critères retenus sont rigoureux, multiples et particulièrement sélectifs. Votre projet d’intégration à Oxford se prépare dès la classe de première au lycée.
La phase de présélection :
Votre dossier académique fera mention des résultats obtenus depuis la seconde, les notes prédictives de vos professeurs de classe terminale doivent être au moins supérieures ou égales à la moyenne de 18 / 20 dans les matières concernées. Toutes les notes obtenues au bac doivent être supérieures à 16 / 20. La présélection d’Oxford repose ainsi sur des critères de performances scolaires. Vos compétences linguistiques en anglais devront, quant à elles, être validées par les notes obtenues au GSCE ou au test de type IELTS.
Vous devriez déjà avoir réussi à constituer votre dossier de candidature dès le mois d’octobre votre l’année de terminale en respectant le timing imposé annuellement par la procédure d’admission aux universités britanniques. De la phase de l’admissibilité aux entretiens, vous êtes aussi amené(e) à rédiger un « personal statement » de 500 mots permettant la mise en valeur de vos compétences, de votre qualité et de votre motivation. L’on attendra principalement de vous en effet une grande motivation pour le choix des matières principales.
La phase d’admission :
Les lycéens admissibles sont convoqués à passer l’entretien à l’université d’Oxford. Les entretiens sélectifs d’une durée de vingt à quarante minutes testent les candidats sur leurs aptitudes intellectuelles et leurs degrés de motivation, ainsi que leurs capacités d’intégration au mode spécifique d’enseignement universitaire : peu d’heures passées aux cours, beaucoup de temps consacré à la recherche personnelle et aux travaux en groupe, débats et challenges avec les professeurs.
Il vous sera éventuellement demandé aussi d’effectuer d’autres tests écrits et normalement avant votre passage à l’entretien. Que ce soit en graduate ou en undergraduate, votre admission à Oxford impose davantage de rigueur, de persévérance et de grande motivation pour le travail de préparation. Cela impose la préparation en amont d’un projet de recherche pertinent, précis et concis ; étroitement lié aux thématiques de recherche des différents départements.