post

Le bac+3, équivalent dans l’Union Européenne au niveau licence, est une période charnière dans la vie d’un étudiant.

Pour beaucoup, c’est le pivot entre des études supérieures courtes et des études supérieures longues. Les deux petites années qui constituent le master suffisent en effet à dessiner des perspectives de carrières bien différentes, même s’il y a des exceptions.

D’un côté, il est tout à fait possible d’entrer immédiatement dans le marché du travail muni de son bac+3. On économise ainsi deux années supplémentaires, et on est aux yeux de certains employeurs une meilleure opportunité car on coûte moins cher. À titre informatif, le salaire net médian de ces diplômés est de 1450 euros.

De l’autre, il est tout à fait possible de continuer de tracer sa route dans les études, pour préparer des métiers à plus hautes responsabilités et aux possibilités d’évolution plus importantes. Le salaire est aussi un argument de poids, puisque dans les mêmes conditions, il s’élève à 1760 euros.

Certaines personnes, qui pourraient être intéressés par cette seconde possibilité, ne l’envisagent parfois même pas car la formation qu’ils ont suivie jusqu’alors ne leur plaît pas forcément, ou ne les prépare pas suffisamment bien à l’entrée sur le marché de l’emploi.

Qu’ils se rassurent, il existe aujourd’hui de nombreux passages, de nombreux ponts entre les cursus, pour pouvoir par exemple intégrer une école de commerce directement en master : le concours Passerelle 2, par exemple, permet d’intégrer 13 grandes écoles de commerce partout en France, en quatrième ou en cinquième année, après un bac+3.

Continuer les études après un bac+3

Bien sûr, la solution la plus simple reste évidemment de poursuivre ses études dans la filière qu’on a déjà choisi. Les avantages sont nombreux :

  • La procédure administrative est simplifiée, l’école ou la faculté étant déjà en possession du dossier de l’étudiant.
  • La sélection a tendance à privilégier les étudiants du cru, qui ont montré leur fidélité à l’établissement et sont une valeur ajoutée pour ses statistiques.
  • C’est aussi un choix de facilité : pas besoin de se prendre la tête à chercher une nouvelle filière, et passer des concours. On peut se consacrer pleinement à ses études en cours.
  • Le prix peut être un facteur important : rester dans son établissement évite de payer des frais d’inscriptions au concours, de financer une école plus onéreuse et de déménager dans une nouvelle ville.

À charge pour chaque élève, alors, de savoir si ce qu’il a étudié jusqu’au bac+3 lui convient, et si l’inscription dans un nouvel établissement ne représente pas un investissement stratégique.

Voir un tableau récapitulatif des perspectives d’insertion par filière en suivant ce lien.

S’il souhaite changer, les concours d’entrées en master sont faits pour lui.

Intégrer en master : c’est possible

Pour un étudiant motivé et ambitieux, il peut être judicieux de se diriger vers une formation plus professionnalisante, proposant parfois des alternances.

Pour ce faire, il peut passer des concours d’entrée à bac+3, écrits et oraux, pour entrer par exemple dans une école supérieure de commerce, qui offre généralement de bonnes perspectives d’insertion professionnelle.

Le problème est que ces concours d’entrée en cours de formation sont souvent payants, et que les coûts sont multipliés par le nombre de chances que l’on souhaite s’octroyer, soit le nombre d’école où l’on tente les épreuves d’admission.

Dans les métiers à hautes responsabilités, la pression est souvent importante. Vous trouverez ici des astuces pour gérer ses émotions dans des situations stressantes.

Une bonne solution est de passer par une banque d’épreuves, qui permet, moyennant le règlement d’un prix global, de passer un seul concours ouvrant la porte vers plusieurs écoles après son bac+3.

 

Un gain d’argent, mais également de temps lorsqu’on peut s’épargner le voyage dans plusieurs villes de France.