post

 La méthode d’apprentissage Montessori laisse perplexes de nombreux adultes et parents. Les Français sont encore peu nombreux à en être convaincus. Pourtant, cette manière particulière de voir a réussi à plus de 20 000 écoles partout dans le monde. Il importe alors de mieux en connaître les principes pour comprendre.

Le concept montessonrien en quelques mots

La pédagogie Montessori prône de laisser à l’élève la liberté d’apprendre à son propre rythme. En gros, on lui fournit tout ce dont il a besoin pour avancer et s’instruire lui-même tout en faisant le minimum pour le guider. Les spécialistes entendent par minimum le fait de s’entretenir individuellement avec lui pour l’enseignement de l’enfant et de lui lâcher la main le reste du parcours. Et lorsqu’il aura assimilé le tout, il l’appliquera à son tour.

Il ne s’agit plus ici d’ordonner au jeune de faire ceci ou cela. L’éducateur lui laisse libre champ pour tout. Il ne faut pas oublier qu’il est possible d’appliquer cette pédagogie à la maison. D’ailleurs beaucoup de parents usent de ce principe sans le savoir surtout pour responsabiliser l’enfant dès son plus jeune âge. Ils mettent à la disposition des plus petits dans leur chambre par exemple une malle à jouets, et c’est à eux que revient le choix de ranger leurs choses comme bon leur semble.

Le fonctionnement des écoles montessoriennes

Les écoles montessoriennes diffèrent largement du système public. On y apprend par exemple dès la plus tendre enfance, c’est-à-dire la maternelle, deux langues, dont le français et l’anglais. À ces matières s’ajoutent les mathématiques, les sciences, l’art et la musique. En fait, le concept est que l’enfant assimile le plus de connaissances possible dès son plus jeune âge pour l’aider à s’orienter déjà dans les activités qui l’intéressent le plus au terme de cet apprentissage. Et quand sonneront ses 11 ans, on en aura fait un vrai petit adulte qui sait tout de la vie pratique, qui range ses jouets et sa chambre correctement. Au cours des années, on parvient à donner confiance en soi chez l’enfant pour le préparer à affronter sa vie d’adulte. A plus de 21 ans, ces bouts de chou deviendront des personnes sérieuses et intègres.